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« Sans la télé » de Guillaume Guéraud

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Sans la télé

Guillaume Guéraud

Ed du Rouergue, coll DoAdo, 2010

Nous vous avions déjà parlé de « Sans la télé » en décembre 2010 lors de la sortie du roman. Aujourd’hui nous revenons sur ce livre car la Médiathèque communautaire du Muy et celle de Saint-Raphaël recevront le jeudi 12 et vendredi 13 avril 2012 Guillaume Guéraud pour le projet « De la plume à l’oreille ».

Ce projet, entre les classes de 3ème et de 2nd générales et professionnelles, a pour volonté de promouvoir la lecture plaisir et la découverte d’auteurs de littérature de jeunesse. Il est mené conjointement par les Médiathèques de Saint Raphaël, Fréjus, le Muy et la bibliothèque de Puget sur Argens, en partenariat avec les différents collèges et lycées de l’agglomération, du Pays de Fayence, du Muy et de Puget sur Argens. Tout au long de l’année des lectures et des échanges sont partagés entre les élèves encadrés par les bibliothécaires et les professeurs-documentalistes des établissements concernés. Une table ronde sur les métiers du livre a été organisée par le lycée Antoine de Saint-Exupéry le mardi 13 mars 2012. Pour clôturer ce projet trois auteurs viennent rencontrer les élèves et débattre autour de leurs romans le jeudi 12 et vendredi 13 avril 2012 dans les Médiathèques partenaires du projet. Cette année Fred Paronuzzi (« Un cargo pour Berlin » éd Thierry Magnier), Florence Aubry (« Biture express«  éd Mijade) et Guillaume Guéraud ( « Sans la télé«  éd Rouergue) seront présents.

en attendant de les rencontrer et de partager avec eux ces échanges si précieux, Guillaume parle de son roman :

 

 Thierry B.

« Sans la télé » de Guillaume Guéraud

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Sans la télé

Guillaume Guéraud

Ed du Rouergue, coll. DoAdo, 2010 .

Récit intimiste, plein de pudeur et de tendresse dans lequel Guillaume Guéraud nous raconte son enfance, entre une mère qui refuse catégoriquement la télévision : « La télévision, c’est pour les vieilles personnes qui ne savent plus quoi faire de leur vie » ou encore « la télévision, c’est un poison qui rend con !» (À méditer !!), un oncle communiste et l’absence d’un père… Cette mère, qui va lui transmettre sa passion du cinéma… « C’est devant Il était une fois dans l’ouest que je prends clairement conscience que la télévision ne permet pas de voir. Juste d’apercevoir. La télévision est trop petite. Elle réduit les trains à la dimension des vers de terre. Alors qu’un écran de cinéma agrandit les chapeaux de cow-boys comme des chapiteaux. » Chacun des chapitres correspond à un film qui a marqué sa vie. Guillaume Guéraud a vécu le cinéma comme un apprentissage de la vie. Il a appris à construire sa personnalité, ses émotions à travers le cinéma. On comprend mieux alors l’omniprésence des images dans ses précédents romans… Un Guillaume Guéraud comme on a peu l’habitude de lire, mais dont on appréciera d’autant plus la personnalité à la fin de ce livre…

Laurence P.