Archives de Tag: monstres

« Monstre rose » d’Olga de Dios

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monstrerose

Olga de Dios

Ed. Winioux, 2015.

Olga de dios est une jeune auteure-illustratrice espagnole, son album, Monstre rose a été édité en 2013 par les éditions espagnoles Apila, aujourd’hui les éditions Winioux le propose en français pour notre plus grand plaisir. Monstre rose est rose depuis avant sa naissance, il vit dans un monde où tout est uniforme. Il s’ennui ! Il décide de partir à la recherche d’un autre monde, moins uniforme. C’est là que l’aventure commence. Pour feuilleter « Monstre rose » par ICI !

Comme toujours les éditions Winioux propose un album de qualité aussi bien sur le fond que la forme. Un album à proposer dès le plus jeune âge.

Thierry B.

« Le monstrouille » de Miho Takeda

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monstrouilleLe monstrouille

Miho Takeda, traduction de Fédoua Lamodière

Ed Nobi nobi

ISBN : 9782918857273

Comment un petit garçon très peureux va surmonter sa peur lors du coucher. Alors que tout l’effraie, les ombres, les bruits de l’escalier, du réfrigérateur, les formes des reflets de la rue, il va devenir un héro, seul dans sa chambre. Chut ne le répétez pas il est Méga Froussard. Comme dans « Mon voisin Masuda« , Miho Takeda continue de traiter dans ses histoires l’environnement des tout-petits , leurs rapports aux autres, leurs grandes et petites frayeurs . Cet album permet également une belle initiation à l’illustration japonaise dès le plus jeune âge.

Thierry B.

1, 2, 3, l’effroi d’Albert Lemant

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123effroi1, 2, 3, l’effroi

Albert Lemant

Ed Atelier du Poisson soluble

Il était un foie, d’ogresse gros et gras… C’est ainsi que tout commence, et c’est parti pour une quarantaine de pages emplies de monstres tous plus effroyables les uns que les autres.

De 1 (foie, donc) à 666 (Lucifer, et on peut s’amuser à vérifier, dans une page et demi saturée de petits diablotins hérissés de dents, de cornes et de fourches), et enfin 1001 nuits, un compte peuplé de squelettes, de vampires, d’araignées et autres créatures cauchemardesques, un festival d’images grimaçantes magnifiées par le trait virtuose d’Albert Lemant et son encre noire, vraiment très très noire. Un trait mis en valeur par un fort bel album grand format, une impression soignée et un beau papier mat ivoire, sur lequel les hachures nerveuses et les larges plages de noir profond de ses gravures se détachent à merveille. Chacune d’elle propose d’innombrables détails à découvrir en comptant les sujets mais les chiffres eux-mêmes, présentés en vis-à-vis sur la page opposée et s’étalant largement sur de généreuses plages blanches, sont vraiment admirables.monstresmalades

Ils contiennent les plus beaux monstres depuis ceux d’Emmanuelle Houdart (dans un style nettement moins coloré, bien sur, Emmanuelle étant la reine des rouges), offrant des trésors d’inventivité dans le travail des matières, toutes plus répugnantes les unes que les autres, des expressions cruelles ou menaçantes des monstres, et de leurs trognes, indescriptibles.

ABCtrouilleNous avions déjà repéré, l’année dernière, l’ABC de la trouille, pour son inventivité et sa maîtrise d’une technique réputée délicate. Il fait désormais référence parmi les abécédaires. 1, 2, 3, l’effroi lui fait pendant et les deux albums semblent maintenant aussi indissociables qu’incontournables.

Marie H.