Archives de Catégorie: Pour les parents…

« Mes deux papas » de Juliette Parachini-Deny et Marjorie Béal

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Mes-deux-papasMes deux papas

Juliette Parachini-Deny, illustrations de Marjorie Béal

Ed Des ronds dans l’O jeunesse

ISBN : 9782917237564

Tom et Enzo sont deux oiseaux qui habitent ensemble sur une branche d’un grand chêne. Un matin l’un deux trouve un nid abandonné avec un oeuf. Aucun oiseau ne revient dans ce nid, alors Tom et Enzo s’occupent de l’oeuf, ils le couvent. Quand ce dernier éclot ils s’occupent et élève l’oisillon. Plus tard à l’école des oiseaux, elle ne saura répondre à la question d’un de ses copains :  » Pourquoi as-tu deux papas ? ». Le soir Tom et Enzo lui expliqueront que toutes les familles ne sont pas pareilles.

Juliette Parachini-Deny livre cette jolie histoire à destination des plus jeunes avec beaucoup d’habileté. Elle met en avant et fait ressortir l’essentiel : l’amour. L’amour charnel qui unit ces deux oiseaux mâles. L’amour de parents qu’ils donnent à cet oisillon. L’amour qu’elle reçoit de cette famille, la sienne.

Marjorie Béal crayonne en noir avec quelques touches de couleurs de ci de là. Et c’est beau, j’aime le crayonné, les formes simples, la rondeur des figures comme une référence à la maternité. Nous devrions dire, ici, la paternité !

L’éditrice offre un format carré, des pages de garde couleurs vert anis contrastant avec l’orange du dos du livre. Un bel album sur l’homoparentalité à mettre entre toutes les mains.

Thierry B.

« Revue philosophique pour enfants : Philéas et Autobule »

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phileas1Revue philosophique pour enfants : Philéas et Autobule

Ed Eliane Deproost

Publication bimestrielle

Age : 6-12 ans

Cette revue, Philéas et Autobule, qui nous vient de Belgique est une vraie mine d’or pour les enfants désireux de s’interroger sur les questions du monde tout en s’amusant et pour les adultes conscients de ne pas avoir toutes les réponses.Phil&Auto28.indd

Au programme deux personnages Philéas, sorte de Phileas Fogg des plus curieux, et Autobule, jeune philosophe en herbe, un thème par magazine, la mort, la violence, le respect, les amis, vu à travers des petites BD, des jeux, des poèmes, des œuvres d’art, des articles plus pointus pour se poser les bonnes questions et ouvrir sa réflexion au monde qui nous entoure et dans lequel nous évoluons. 

De quoi stimuler les facultés des plus petits grâce à des ateliers pratiques, réveiller leur esprit critique et raviver chez les adultes nos questionnements premiers pour les accompagner avec intelligence et amusement sur le chemin de l’existence.

Stéphanie C.

« Joseph Fipps » de Nadine Robert et Geneviève Godbout

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josephFippsJoseph Fipps

Nadine Robert, illustrations de Geneviève Godbout

Édition La Pastèque, 2013, collection Pamplemousse.

Joseph Fipps est un petit garçon qui ne peut s’empêcher de faire des bêtises, sa maman le gronde souvent et s’écrie à chaque fois : « Espèce de grippon« . Quant à lui, Joseph s’imagine qu’il est un griffon et rêve de voler. Un jour, Joseph, excédé par la réaction de sa mère, finit par lui répondre qu’il veut une autre maman. En guise de réponse, et pour aller avec humour dans le sens de son fils, la maman de Joseph lui rétorque qu’elle en connaît une qui pourrait s’occuper de lui, elle habite au pôle nord : c’est une maman morse.

Dans ce livre existent diverses formes d’illustrations : illustration page de gauche, illustration page de droite, et en double-page toujours encerclées. Les premières pages ne sont que des illustrations, aucun texte : une ouverture intimiste sur le monde de Joseph. On entre dans le texte seulement en page 9. En majorité les illustrations de ce livre sont en double-page, originales, faites au crayon de couleur ce qui donne à l’ensemble un effet léger, fin et expressif.

Geneviève Godbout semble mettre en valeur son dessin en encerclant très souvent ses illustrations, les marges blanches adoucissent autant le trait que le texte. Quant au texte, il est simple et facile à lire. Plutôt bien construit, Nadine Robert se place dans la tête du petit Joseph à peine âgé de 5 ans. La typographie est douce, enfantine. Elle s’allie joliment avec l’illustration. On peut noter que l’auteur cherche dans certains passages à appuyer sur certaines phrases en changeant la grosseur ou en mettant en gras les caractères. La narration se fait toujours dans la même police, mais lorsqu’il y a un discours ou un élément essentiel pour Joseph le caractère est nettement plus gros.

Un album plein de candeur, accessible pour l’enfant dès le jeune âge Ce petit bonhomme haut comme trois pommes possède une imagination débordante, moment précieux pour la construction de l’enfant. C’est aussi un livre qui met en éveil les relations mère enfant.

Sarah A.