Le collectionneur d’instants
de Quint Buchholz, traduction de Bernard Friot
Enfin j’envoie mon coup de coeur depuis ces 20 dernière années, j’ai tardé mais pas 20 ans…
J’ai vraiment adoré l’album
« Le collectionneur d’instants » de Quint Buckholz des éditions Milan Paru en octobre 1998, il est traduit par Bernard Friot (auteur jeunesse connu notamment pour ses nouvelles « histoires pressées »).
C’est l’histoire d’une rencontre entre un peintre nomade, Max et un jeune garçon musicien.
Max, qui se définit lui-même comme « collectionneur d’instants » s’installe un jour sur une île pour y peindre les images qu’il a collectionnées au cours de ses voyages et de ses rêveries.
Il emménage dans l’immeuble où vit le jeune Buchholz, dont le père est quincaillier.
L’atelier du peintre va devenir leur lieu de partage et d’échanges privilégié, le lieu où va grandir une belle histoire d’amitié et où la musique et la peinture vont se retrouver étroitement liées.
Max qui ne montre pas les tableaux qu’il peint, part un matin en voyage et laisse la clé de son atelier à l’enfant…
C’est un album envoûtant dans lequel les images sont toujours empreintes d’un mystère, d’un silence particulier et propre à susciter la rêverie. Elles suscitent la surprise et l’émotion.
Elles mettent en scène des instants magiques, dans chacune on retrouve l’intrusion soudaine du fantastique dans le réel par exemple les éléphants de neige.
Carole F.